Quand maman Marthe a repris la direction de l’UDPS/Tshisekedi, celle-ci avait décidé de couper le pont entre les fondateurs de l’UDPS et tous les cadres du parti, qui pouvaient faire ombrage à son fils. Le fondateur Lumbu Maloba a certainement manqué cet épisode des choses, puisque pendant ce temps, lui était président de l’UDPS/Kibasa.
Pour maman Marthe et tant d’autres partisans de l’UDPS Tshintu Tshetu, estimaient qu’Étienne Tshisekedi et tous ses collègues fondateurs étaient à l’unisson porteurs d’un mauvais sort, par conséquent ne pouvaient jamais accéder au pouvoir.
Félix Tshisekedi, lancé au devant de la scène, après avoir réussi à mettre Étienne Tshisekedi de côté, il fallait éloigner le futur « président » de ce mauvais sort que portaient ses pères. Option prise, couper le pont et tout contact avec ces vieux sorciers et démons, ensuite balayer de la cour de l’UDPS, tous les autres adversaires du prince. Des strictes instructions avaient été données notamment par maman Marthe et les tenants de la structure informelle UDPS Tshintu Tshetu, pour qu’aucun contact ne soit plus établi avec les fondateurs et tous les autres hauts cadres du parti à même de succéder à Étienne Tshisekedi.
Le vieux Protais Lumbu Maloba avec son mémo en main, n’avait-il pas remarquer, comment Félix Tshisekedi l’avait éviter au stade des martyrs, lors des obsèques du vieux Tshikas?
C’est pour dire ici, que Félix Tshisekedi évite de rencontrer les propriétaires de l’UDPS, de peur que la situation ne prenne autres tournures mystiques par exemple. Félix Tshisekedi ne peut-être pas le vrai héritier. Voyez-vous comment est-il arrivé à la présidence de l’UDPS/Tshisekedi. C’est au terme d’un congrès obtenu par des pressions et mécanismes non statutaires.
Jonas Kaka, un collègue et confrère du fondateur Lumbu, conseille d’ailleurs ce dernier à attendre la volonté de Dieu en ces termes : »mon cher collègue Protais Lumbu, tu as vraiment raison de te plaindre. Je pense que président FATSHI, pour honorer la mémoire de son défunt père, ne peut oublier ceux qui, avec ce dernier ont bravé la dictature de Mobutu. Tu sacrifie ta jeunesse en te mettant notamment aux côtés de feu Étienne Tshisekedi, pour fonder l’UDPS en vue de la survenance d’un État de droit dans notre pays. A ton jeune âge, tu as connu les affres de la dictature : emprisonnement, relégations, privations de toutes sortes etc… Je pense donc que le président FATSHI devrait absolument vous associer dans la matérialisation de sa vision politique. Et moi, lorsque que je vois son sens d’ouverture envers toutes les forces vives et envers toutes les personnalités politiques représentatives, je ne doute pas que tôt ou tard, il (le président) t’approchera. Je te conseille de laisser le temps au temps. Laisses Dieu aux commandes de ta vie car, Dieu agit toujours à temps, jamais en retard. Meilleurs vœux, cher confrère, collègue d’université et de promotion ».
Et le fondateur de répondre pas très convaincu : »bien cher collègue et confrère, je te remercie beaucoup pour ton appréciation du problème et ton conseil. Souviens-toi, cependant que dans notre tendre jeunesse, le professeur Lihau, devenu plus tard père fondateur de l’UDPS comme moi, nous avait recommandé d’acheter les ouvrages de Maurice Duverger, dont je me suis imprégné dans ma vie universitaire et professionnelle, jusqu’à perdre mon mandat de secrétaire dirigeant en 1974, puis celui du commissaire du peuple en 1981. Il en a été ainsi toute ma vie durant. Me trouvant ce jour, au soir de ma vie et après deux ans sans succès de demande d’exprimer en aparté mes vues auprès de qui de droit, qui reçoit pourtant divers parvenus avec pompe, grâce aux sacrifices communs endures, je ne peux me taire sans trahir le combat et le martyr de miens ».
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